TAG RFID

La RFID ou encore la Radio Frequency Identification est une méthode permettant de mémoriser et récupérer des données à distance. Tous les jours nous utilisons des produits RFID sans le savoir : à travers des cartes de transports, des étiquettes antivols dans les magasins, des badges RFID, badges de sécurité ou plus récemment des clés sans contact pour voiture.

Cette technologie a pour avantager de faire gagner du temps aux usagers et de permettre une lecture rapide des données.

Le système est activé par un transfert d’énergie électromagnétique entre le tag et un émetteur RFID.  le tag composé d’une puce électronique et d’une antenne reçoit le signal radio émis par le lecteur lui aussi équipé d’une technologie RFID. Les composants permettent à la fois de lire et de répondre aux signaux.

Fonctionnement RFID

Description

Un tag RFID est composé d’une antenne conçue pour fonctionner dans une bande de fréquence donnée, connectée à une puce électronique, qui stocke les données. Un circuit d’adaptation est nécessaire dans certains cas pour adapter l’impédance de l’antenne à celle de la puce.

La capacité d’information d’une étiquette RFID est typiquement de 2 kB, mais la plupart ne contiennent qu’un numéro d’identification de 96 ou 128 bits.

Outre de l’énergie pour l’étiquette, le lecteur envoie un signal d’interrogation particulier auquel répond l’étiquette. L’une des réponses les plus simples possibles est le renvoi d’une identification numérique, par exemple celle du standard EPC-96 qui utilise 96 bits. Une table ou une base de données peut alors être consultée pour assurer un contrôle d’accès , un comptage ou un suivi donné sur une ligne de montage, ainsi que toute statistique souhaitable.

Les tags RFID peuvent être classés en fonction de leur mode d’alimentation, leur fréquence d’utilisation, leur capacité cryptographique, leur protocole de communication, la présence ou non d’une puce électronique, leur performance de communication, leurs propriétés en lecture et/ou écriture, leur prix.

Tag passif

Dénués de piles, ces tags tirent leur énergie des ondes magnétique ou électromagnétiques émises par le lecteur au moment de leur interrogation. Ils rétromodulent l’onde issue de l’interrogateur pour transmettre des informations. Ils n’intègrent pas d’émetteurs RF. La rétention des données est estimée à 10 ans et 100 000 cycles d’écriture.

Auparavant, la lecture des puces passives était limitée à une distance d’environ 10 mètres, mais maintenant, grâce à la technologie utilisée dans les systèmes de communications avec l’espace bilointain, cette distance peut s’étendre jusqu’à 200 mètres.

Tag semi-actif

Les étiquettes semi-actives (aussi appelés semi-passives ou encore BAP, Battery-Assisted Passive tags, en français marqueurs passifs assistés par batterie) utilisent l’énergie du lecteur pour générer la réponse à une requête lecteur. Elles agissent comme des étiquettes passives au niveau communication. En revanche, les autres éléments de la puce tels que le microcontrôleur et la mémoire tirent leur énergie d’une pile. Cette batterie leur permet, par exemple, d’enregistrer des données lors du transport. Ces étiquettes sont utilisées dans les envois de produits sous température dirigée et enregistrent la température de la marchandise à intervalle régulier.

Ces tags sont plus robustes et plus rapides en lecture et en transmission que les tags passifs, mais ils sont aussi plus chers.

Tag actif

Les étiquettes actives sont équipées d’une batterie leur permettant d’émettre un signal. De ce fait, ils peuvent être lus depuis de longues distances (100 m environ), contrairement aux marqueurs passifs. En général, les transpondeurs actifs ont une plus grande capacité mémoire pour stocker diverses types d’information telles que le connaissement (128 Kb et plus). Ils sont principalement utilisés dans des applications de télémétrie, pour communiquer un grand nombre d’informations sur de grandes distances.

Les étiquettes sans puce font aussi leur apparition. Comme leur nom l’indique, ils ne disposent pas de circuit électronique. C’est l’impression de l’étiquette, basée sur des principes physiques ou chimiques, qui engendre un identifiant unique. D’un coût très faible, ces dernières peuvent être une alternative aux code-barres. Un exemple d’étiquette sans puce est le tag SAW (surface acoustic wave, onde acoustique de surface).

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